14h30 : Départ en car pour Apamée. Il recommence à pleuvoir, mais nous avons toujours nos vendeurs de parapluies !
Les ruines occupent une superficie de 250 hectares, dont une partie seulement a été fouillée. Les fouilles d'Apamée ne commencèrent qu'au XXe siècle, à l'initative du Belge Franz Cumont, qui avait visité la région en 1928. Les ruines datent principalement de l'époque romaine.
Le Cardo Maximus que nous suivons à pied, était l'axe principal de la ville. Long de près de deux kilomètres et large de 24 mètres, il est bordé des deux côtés d'un portique de 7 mètres de large, construit au lendemain du tremblement de terre de 115. Il est constitué de colonnes lisses, de colonnes rudentées à cannelures droites et de colonnes à cannelures torses. Au croisement du Cardo et d'une rue latérale se dresse une colonne votive de 14 mètres de haut.
Un petit peu d'histoire : À l'époque perse (Ve siècle av. J.-C.), la ville s'appelait Pharnaké. Après la conquête de la région par Alexandre le Grand elle prit le nom macédonien de Pella. Pendant la période hellénistique, l'empereur séleucide Séleucos Nicator la rebaptisa en l'honneur de son épouse perse Apame. La ville se développa à l'époque romaine: lors du recensement de Quirinus, elle comptait 117 000 hommes libres, soit quelques 500 000 habitants. En 115, Apamée fut victime d'un tremblement de terre. Après sa conquête par les Arabes au VIIe siècle, elle déclina lentement. Au XIIe siècle, Croisés et Musulmans se disputèrent le site, connu sous le nom d'Afamya. Deux séismes particulièrement violents (1152 et 1170) détruisirent pratiquement complètement le site antique. Ce qui restait d'habitants se réfugia sur l'acropole antique surplombant la plaine, où se situe le village de Qal`at al-Madhīq («citadelle du défilé») que nous admirons de loin.
Fin d'après-midi et fins trempés, nous reprenons le car mais parce que nous n'avons plus vraiment le temps et aussi, à cause de la pluie qui n'en fini pas, nous ne visiterons pas Sergilla comme il était prévu. Nous le ferons au retour, vendredi.
Nous partons donc directement sur Alep avec un arrêt pipi sur l'autoroute mais toujours sous la pluie ! Chant des Béatitudes et "Notre Père".
Kamil, devant notre étonnement à la vue des innombrables immeubles récents inachevés nous explique que beaucoup de ces constructions sont l'oeuvre de migrants venus de l'est (parfois des bédouins) et des réfugiés irakiens (2004) plus de 3 millions sont arrivés ! Mais la moitié sont repartis. Il y a aussi des riches investisseurs pour du blanchiment d'argent. Le m2 peut parfois atteindre les 2000 €...
19h : Arrivée à l'Hôtel Aleppo Palace http://www.hotelaleppopalace.com/ en plein coeur d'Alep
20h : Repas et dodo !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire