Après un petit déjeuner myrifique, départ à 9h30 en bus pour le centre de Damas. Kamile prend le temps de nous donner la position géographique de Damas dans le Moyen-Orient : nous sommes à 45 km de la frontière libanaise, 110 km de la frontière jordanienne et à 60 km du Golan...
En bus, nous passons devant l'opéra (construit par les français) un nouveau musée pour les enfants (en construction) le musée archéologique, l'hôtel des présidents (Four seasons), une école coranique, la gare...
Nous sommes déposés au pied des remparts du 12ème et 13ème siècle côté ouest de la vieille ville. Vue sur les fondations des remparts datant du 1er siècle.
Nous suivons notre guide à travers la vieille cité, en direction du côté est de la ville (côté chrétiens) parcourue par un réseau serré de ruelles et bordée de vieilles maisons et de souks.
Nous traversons le souk Hamidiyé, couvert sur toute sa longueur (600m) et réaménagé au 19ème siècle.
La voie principale débouche sur l'Arc de triomphe romain, ancien vestige du temple de Jupiter et construit au 1er siècle, après lequel s'ouvre une place sur laquelle on découvre la Mosquée des Omeyyades. C'est le bâtiment le plus imposant de la ville, emblématique à bien des égards... Pour pouvoir y entrer, les femmes doivent revêtir l'abaya (robe longue avec capuche). L'une d'entre nous préfère rentrer à l'hôtel...
Nous commençons la visite par le mausolée de Saladin construit en 1196, au nord de la mosquée.
Puis nous entrons dans la cour dont les murs sont décorés de magnifiques mosaïques, de facture byzantine. D'une grande finesse, elles ne comptent pas moins de 29 couleurs différentes et ont, sans doute, été effectuées par des artistes grecs. La construction de la mosquée commença en 708, sur l'emplacement du temple de Jupiter et de l'église Saint Jean-Baptiste qui lui succéda.
Sur les trois minarets, deux ont été construits sur les tours du temple romain. Ils ont été les premiers minarets jamais élevés pour une mosquée. On a ensuite pris l'habitude d'édifier ces sortes de tours pour l'appel à la prière.
Pour les musulmans, il n'existe qu'une seule tradition prophétique, comprenant tous les prophètes de l'Ancien et du Nouveau Testament, et dont Mohamed est le dernier représentant, appelé "le sceau des prophètes". Il ne faut donc pas s'étonner de voir dans la salle de prière, le cénotaphe de Saint Jean-Baptiste vénéré par les musulmans sous le nom de Yahya ibn Zakaria.
La salle de prière se compose de trois nefs, séparées par un transept.
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